Jusqu’au 31/05/15, à l’occasion de la sortie en salles de VIVRE SA MORT, Cinematek organise une rétrospective du travail de Manu Bonmariage. Adepte du cinéma direct, le documentariste – qui refuse cette étiquette – signe au début des années 1980, aux côtés de Thierry Michel, le renouveau du genre documentaire belge. Travaillant tant pour la télévision que pour le cinéma, l’homme à la caméra n’a de cesse de s’intéresser aux questions sociales, voyant dans la Wallonie des laissés-pour-compte un terrain fertile à la découverte de l’autre qu’il rencontre dans son intimité. Un style qui détonne, décoiffe aussi, tout en posant de nombreuses questions.
- De Saigon à Ho Chi Minh-Ville, Manu Bonmariage & Josy Dubié – Belgique 1975 / vidéo / 50′
04/03 – 19h00 / 06/03 – 19h00
En avril 1975, Josy Dubié et Manu Bonmariage, derniers représentants de la presse internationale à Saïgon, assistent à l’entrée triomphale des troupes communistes dans la ville. Un document exceptionnel sur les semaines de chaos que furent la chute du régime sud-vietnamien.
- Du beurre dans les tartines, Manu Bonmariage – Belgique 1980 / couleur / 82′
05/03 – 21h00 / 15/03 – 21h00 / 17/03 – 19h00
La chronique de la restructuration d’une entreprise métallurgique touchée par la crise, et la multiplicité des points de vues selon que l’on est ouvrier, patron ou responsable politique, filmés au plus près par Manu Bonmariage.
- J’ose, Manu Bonmariage – Belgique 1983 / couleur / 95′
12/03 – 17h30
Le portrait documentaire d’un fils d’ouvriers liégeois, à la nature extravertie et cabotine, en butte à la société. Pour son deuxième long métrage, Manu Bonmariage s’immerge dans le problème de la délinquance, qui lui valut le prix du meilleur Film Social, à la Sélection INPUT.
- Avoir 20 ans en prison, Manu Bonmariage – Belgique 1983 / couleur / 58′
13/03 – 19:00 / 19/03 – 21h00 / 21/03 – 21h00
Dans la prison d’Arlon, en Wallonie, Manu Bonmariage recueille le témoignage d’un jeune détenu qui se livre sans retenue. Une approche des erreurs et des espoirs d’une jeunnesse en rupture, captée sur le vif pas un as de la caméra.
- Allô police, Manu Bonmariage – Belgique 1987 / couleur / 78′
20/03 – 19h30
Les interventions d’une équipe de police à Charleroi, captées sur le vif par la caméra de Manu Bonmariage, en une suite de mini-drames du quotidien, grotesques, absurdes, graves. Une galerie de personnages hauts en couleurs.
- N’kpiti : la rancune et le prophète, Jean-Paul Colleyn & Manu Bonmariage – Belgique 1989 / 54′
26/03 – 21h00 / 29/03 – 19h15
En côte d’Ivoire, pays généralement présenté comme un modèle de développement, Manu Bonmariage et Jean-Paul Colleyn dressent, par le biais d’un prophète guérisseur et de ses patients, le portrait d’une Afrique prise entre tradition et modernité.
- Babylone, Manu Bonmariage – Belgique, Canada 1990 / Pierre Curzi, Dirk Buyse, Christian Crahay / couleur / 91′
02/04 – 17h00 / 04/04 – 21h00 / 07/04 – 19h00
Les déboires d’un jeune homme qui s’est accusé du meutre de son père pour sauver sa mère, et qui cherche, à sa sortie du centre de redressement dans lequel il était placé, à reconstituer sa famille. Une singulière variation sur le thème oedipien pour le premier long métrage de fiction du cinéaste.
- La volonté de Dieu, Manu Bonmariage -,Belgique 1993 / couleur / 56′
08/04 – 19h00 / 09/04 – 21h00 / 11/04 – 21h00
- Hamsa, la rage au ventre, Manu Bonmariage – Belgique 1995 / couleur / 52′
10/04 – 21h00 / 12/04 – 19h15 / 20/04 – 19h00
- Amours fous, Manu Bonmariage – Belgique 1997 / couleur / 68′
19/04 – 17h00 / 23/04 – 21h00 / 26/04 – 21h00
Variations en cinéma direct autour du thème de l’amour au sein du centre psychiatrique de Lierneux, dont les pensionnaires, interdits de vivre en mixité, continuent, au-delà des entraves et préjugés, à décliner le verbe aimer en toute simplicité.
- Baria le grand mariage, Manu Bonmariage – Belgique, France 2001 / couleur / 82′
24/04 – 21h00 / 27/04 – 19h00
Une adolescente comorienne, née à Marseille, apprend qu’elle doit retourner aux Comores pour être mariée. Caméra à l’épaule, Manu Bonmariage a suivi Baria pendant les mois qui ont précédé son mariage, et nous livre le touchant portrait d’une jeune femme moderne se soumettant aux contraintes de la tradition.
- Chemin faisant vers Compostelle, Manu Bonmariage – Belgique 2005 / vidéo / couleur / 87′
01/05 – 21h00 / 03/05 – 21h00
Caméra à l’épaule, Manu Bonmariage a suivi cinq pélerins en quête de rédemption sur le chemin de Compostelle, s’attachant particulièrement à deux d’entre-eux : Louisa, maniaco-dépressive, et Françoise, qui ne parvient pas à faire le deuil de son fils suicidé.
- Ainsi soit-il, Manu Bonmariage – Belgique 2007 / vidéo / couleur / 60′
02/05 – 21h00 / 05/05 – 19h00
Amoureux de longue date, un curé de campagne et une paroissienne ont choisi de se marier. Bonmariage a suivi le couple pendant près d’un an, fasciné par leur détermination à mener à bien un projet qui suscite l’incompréhension de la petite communauté rurale qui les entoure ainsi que l’hostilité du clergé.
- Looking for Dragone, Manu Bonmariage – Belgique 2009 / couleur / 80′
07/05 – 17h00 / 10/05 – 21h00
Rencontre entre Manu Bonmariage et Franco Dragone qui a rendu la ville de La Louvière mondialement célèbre. De Las vegas à Hong Kong, le portrait d’un homme haut en couleurs et, sous-jascente, l’idée d’une « nouvelle » Wallonnie.
- La royale harmonie, Manu Bonmariage – Belgique 2010 / couleur / 55′
08/05 – 21h00 / 14/05 – 17h00 / 17/05 – 21h00
- La terre amoureuse, Manu Bonmariage – Belgique 2012 / couleur / 70′
18./05 – 19h00 / 21/05 – 21h00 / 31/05 – 21h00
Le quotidien de quatre familles d’agriculteurs ardennais, littéralement amoureux de leur terre. Des choix de vie plus ou moins radicaux comme derniers soubresauts d’hommes et de femmes faisant partie d’un monde en voie de disparition.
